Les causes les plus fréquentes sont :

  • Les accidents, qu’ils soient liés au sport, au transport ou au travail, ils restent l’une des causes majeures de handicap.
  • Les maladies génétiques (parmi lesquelles les myopathies…) et les troubles de la santé invalidants (conséquences d’un diabète, d’une sclérose en plaques, par exemple…).
  • Les complications liées à la grossesse ou à l’accouchement : l’exposition du foetus au tabac ou à l’alcool, les intoxications médicamenteuses, la prématurité et la souffrance du bébé lors de l’accouchement peuvent provoquer un handicap. La moitié des déficiences et handicaps chez l’enfant sont liés à ces complications.
  • L’allongement de la durée de vie : le vieillissement de la population augmente le risque de dépendance.

Un handicap peut avoir plus ou moins d’incidences sur la vie d’un individu en fonction de la personne, de son environnement, de ses activités…

Il est par conséquent difficile d’établir une classification ayant valeur de règle. Voici toutefois les catégories et les termes les plus couramment utilisés :

  • Les handicaps mentaux : ils correspondent le plus souvent à un déficit intellectuel et se distinguent des handicaps psychiques.
  • Les handicaps psychiques : ils renvoient à des troubles et maladies d’ordre psychique (schizophrénie, psychose…).
  • Les handicaps physiques : ils comprennent les handicaps moteurs, mais aussi les défaillances des organes (insuffisances cardiaques ou respiratoires, par exemple)• Les handicaps sensoriels : ils réunissent à la fois les déficiences auditives et visuelles.
  • Le polyhandicap : il s’agit d’un handicap lourd qui associe des déficiences motrice et intellectuelle sévères, auxquelles peuvent s’ajouter d’autres types de défaillances.

Le handicap recouvrant des réalités extrêmement diverses, il doit, pour donner lieu à l’ouverture de droits et de prestations spécifiques, être reconnu en fonction de la législation en vigueur.

Cette évaluation du handicap et des besoins de compensation qu’il induit est l’une des missions essentielles de la nouvelle «Commission des droits et de l’autonomie» installée dans la Maison Départementale des Personnes Handicapées.

Pour qu’un handicap soit reconnu, il faut que la personne handicapée – ou l’un de ses proches – en fasse la demande auprès de la Maison Départementales des Personnes Handicapées (CDAPH).

Depuis le 1er janvier 2006, la loi confie, en effet, cette mission d’évaluation et de reconnaissance du handicap à cette nouvelle instance qui fusionne les anciennes CDES (Commission Départementale d’Éducation Spéciale) pour les enfants et COTOREP (Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel) pour les adultes. L’évaluation du handicap s’effectue sur la base d’un guide de référence.

Le taux d’incapacité est situé dans une fourchette qui fixe les droits et prestations auxquels vous pourrez prétendre.

On attribue généralement un taux :

  • de 80% lorsqu’il y a «perte de l’autonomie pour la plupart des actes essentiels de la vie quotidienne» (se lever, se laver, se nourrir…) ;
  • entre 50% et 79% lorsque sont constatés «des troubles importants obligeant à des aménagements de la vie quotidienne limités au logement ou à l’environnement quotidien» sans que «l’autonomie pour les actes essentiels de la vie quotidienne ne soit affectée».

Le taux attribué aux personnes atteintes de déficiences sensorielles est directement déduit de leur degré de perte auditive ou sensorielle.

Selon le taux de handicap, la MDPH se prononce sur :

  • L’attribution de la carte d’invalidité.
  • L’orientation scolaire de l’enfant handicapé (–> Aller à l’école).
  • La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) et l’orientation en milieu ordinaire ou protégé de travail (–> Travailler).
  • L’orientation en structure d’accueil ou d’hébergement (–> Structures d’accueil et d’hébergement).
  • L’attribution des aides, allocations et prestations (–> Obtenir une aide financière).

La loi du 11 février 2005, pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées, a instauré dans chaque département une Maison Départementale du Handicap.

Créées depuis le 1er janvier 2006, les Maisons Départementales du Handicap ont pour objet d’offrir aux personnes handicapées et à leurs familles un accès unique aux droits et aux prestations, de leur faciliter l’accès à l’emploi, à la formation et à l’orientation vers des établissements et des services qui leur sont consacrés et les aider dans les démarches à suivre. Constituées en Groupement d’Intérêt Public (GIP), ces maisons sont placées sous la responsabilité administrative et financière du Conseil Général.

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